
vendredi 23 mars 2007
Yasmin Shah, fragile et tonique

mardi 20 mars 2007
Sous le charme: Nawal

mardi 13 mars 2007
Panneaux acoustiques
La sempiternelle question de l’isolation des instruments en enregistrement revient toujours au débat contradictoire qui oppose l’envie naturelle, parfois proche du fantasme, de jouer en acoustique pour de vrai (tous dans la même pièce) et le réalisme froid de la nécessité de passer parfois par quelques edit salvateurs lors du montage. Les lois de l’acoustique étant immuables dans cette partie du monde, il existe peu de réponses pour répondre à tous les critères, et toutes consistent à augmenter le rapport signal/bruit. Dans un cas, on augmente le signal en rapprochant les micros des différentes sources sonores, dans l’autre on diminue le bruit (en fait le son des autres instruments) en séparant acoustiquement l’instrument à enregistrer. Les cabines d’isolation répondent au cahier des charges mais la séparation par des murs fixes impose des contraintes sur la disposition du groupe, et rompt la sensation de ‘jouer ensemble’.
Le panneau acoustique est dans ce cas un bon compromis entre une bonne isolation (10-15dB) et une bonne flexibilité d’agencement des musiciens. Nous allons disposer d’ici peu de 6 panneaux sur roulettes de 2,40m de haut autorisant de nombreuses configurations, permettant entre autres de doubler le nombre d’espaces réellement isolés (de 2 actuellement à 4).
[edit: à ce jour, le studio dispose d'une cabine supplémentaire -soit le grand plateau et 2 cabines- en sus du système de panneaux sus-mentionné]
Le panneau acoustique est dans ce cas un bon compromis entre une bonne isolation (10-15dB) et une bonne flexibilité d’agencement des musiciens. Nous allons disposer d’ici peu de 6 panneaux sur roulettes de 2,40m de haut autorisant de nombreuses configurations, permettant entre autres de doubler le nombre d’espaces réellement isolés (de 2 actuellement à 4).
[edit: à ce jour, le studio dispose d'une cabine supplémentaire -soit le grand plateau et 2 cabines- en sus du système de panneaux sus-mentionné]
mercredi 28 février 2007
Quelques propositions (en vrac, mais réfléchies) pour l’industrie de la musique
1/ Mener une réelle réflexion sur l’éducation et le conseil. Comment choisir dans une telle abondance? Comment remplacer le rôle autrefois tenu par les disquaires qui prenaient le temps de comprendre vos goûts et de vous conseiller ?
2/ Baisser le prix du disque !
3/ Proposer systématiquement une dégressivité des prix dans le temps (prix fort à la sortie du disque, -20% 6 mois plus tard par ex.)
4/ Pour les ventes en ligne : introduire un modèle forfaitaire d’accès aux catalogues, au lieu de faire sortir le porte-monnaie (même s’il est électronique) pour chaque téléchargement
5/ Redonner le goût de la qualité technique : voir l'article sur le mp3
6/ Ne pas confondre déclin du disque (support) et déclin de la musique
Vos réactions?
Bien à vous
2/ Baisser le prix du disque !
3/ Proposer systématiquement une dégressivité des prix dans le temps (prix fort à la sortie du disque, -20% 6 mois plus tard par ex.)
4/ Pour les ventes en ligne : introduire un modèle forfaitaire d’accès aux catalogues, au lieu de faire sortir le porte-monnaie (même s’il est électronique) pour chaque téléchargement
5/ Redonner le goût de la qualité technique : voir l'article sur le mp3
6/ Ne pas confondre déclin du disque (support) et déclin de la musique
Vos réactions?
Bien à vous
Grandeur et décadence du MP3
Juste histoire d’enfoncer des portes ouvertes, je voulais juste rappeler quelques trivialités sur le MP3 et démontrer son caractère éphémère.
Tout d’abord, le MP3 est un format compressé avec perte, ce qui signifie qu’après décompression (ce que réalise votre lecteur préféré), le signal est dégradé par rapport à l’original. Il existe cependant des encodeurs sans pertes, type Zip ou Rar, mais spécifiques à l’audio, comme le MLP. Ceux-ci ont au mieux un taux de compression de 50%.
Le format MP3 a été introduit pour la réduction très importante du volume des fichiers audio (de 8 à 20 fois moins de place en mp3), ce qui permet d’emporter une bonne partie de sa discothèque dans un format réduit, sans parler d’une plus grande vitesse de transmission sur les réseaux informatiques.
A mon sens, le succès du mp3 comme format s’explique par la déficience temporaire des moyens de transmission et stockage numériques actuels. Un disque dur d’iPod ne contient en effet ‘que’ 20Go, une connexion ADSL offre 2M de bande passante. Lorsque les capacités seront à niveau (d’ici 3-5 ans ?), l’intérêt du format périclitera par la même occasion. Cela aura le double avantage de s’affranchir de l’étape de compression (encodeurs mp3) et aussi de redécouvrir un niveau de qualité malheureusement oublié pendant quelques années au profit de la mobilité.
Tout d’abord, le MP3 est un format compressé avec perte, ce qui signifie qu’après décompression (ce que réalise votre lecteur préféré), le signal est dégradé par rapport à l’original. Il existe cependant des encodeurs sans pertes, type Zip ou Rar, mais spécifiques à l’audio, comme le MLP. Ceux-ci ont au mieux un taux de compression de 50%.
Le format MP3 a été introduit pour la réduction très importante du volume des fichiers audio (de 8 à 20 fois moins de place en mp3), ce qui permet d’emporter une bonne partie de sa discothèque dans un format réduit, sans parler d’une plus grande vitesse de transmission sur les réseaux informatiques.
A mon sens, le succès du mp3 comme format s’explique par la déficience temporaire des moyens de transmission et stockage numériques actuels. Un disque dur d’iPod ne contient en effet ‘que’ 20Go, une connexion ADSL offre 2M de bande passante. Lorsque les capacités seront à niveau (d’ici 3-5 ans ?), l’intérêt du format périclitera par la même occasion. Cela aura le double avantage de s’affranchir de l’étape de compression (encodeurs mp3) et aussi de redécouvrir un niveau de qualité malheureusement oublié pendant quelques années au profit de la mobilité.
mardi 27 février 2007
Illustrations
J'avais rapidement mentionné un projet d'illustration sonore avec Stéphane Joly (quatuor à cordes, clarinette et piano), dont je viens juste de finir le mastering pour le compte de Gizmo Deluxe; dans la même veine, un mastering d'un beau projet autour du violoncelle d'Alain Grange vient d'être rendu au Label Kapagama. Et bien, si pour vous illustration sonore rîme avec easy listening/toile de fond/musique d'ascenceur, je vous invite à avoir tort en prêtant une oreille à ces compositions. A découvrir donc.
PS: j'espère que les lois en tout genre sur le copyright pourront un jour me permettre de proposer quelques extraits. A bon entendeur...
PS: j'espère que les lois en tout genre sur le copyright pourront un jour me permettre de proposer quelques extraits. A bon entendeur...
lundi 19 février 2007
Le bestiaire de Bertrand Giraud

Je ne pense pas être facilement impressionnable, mais j'ai été surpris par la capacité de Bertrand à passer d'une oeuvre à l'autre, et par son endurance sans perdre de son flegme ni de sa sensibilité. 8 heures par jour derrière les micros avec juste le minimum syndical de pauses, il faut pouvoir le faire. Avec un petit sourire, il nous apprend qu'il vient de donner un concert la veille du premier jour en studio, et le soir même du deuxième jour... Les 35 heures pour les artistes?
Bien à vous
jeudi 8 février 2007
Musique de film avec Esmilthan
Il cherchait un studio avec un Fazioli, c'est ainsi qu'il a pris contact. Lors de sa première visite, je l'ai laissé un moment dans le studio A, pour essayer le piano et prendre ses marques, j'étais moi-même en mix sur un autre projet. Le jeune homme est vraiment sympathique, souriant et avenant, la technique instrumentale est affirmée; on apprend au cours de la conversation qu'il a commencé à mettre les mains sur un piano il y a juste 5 ans... presque énervant! Sourire.
Nous enregistrons ses compositions pour le court-métrage d'un producteur japonais sympathique, cultivé et vivant en France, Masato Shinada, avec la contribution remarquée de Julie Delaurenti, charmante jeune comédienne à la voix chaude pour un duo avec le pianiste sus-nommé.
De bons musiciens, des gens cultivés et ouverts, le respect des rôles et contributions de chacun, bref, des moments comme je les aime et qui me font aimer mon métier.
Nous enregistrons ses compositions pour le court-métrage d'un producteur japonais sympathique, cultivé et vivant en France, Masato Shinada, avec la contribution remarquée de Julie Delaurenti, charmante jeune comédienne à la voix chaude pour un duo avec le pianiste sus-nommé.
De bons musiciens, des gens cultivés et ouverts, le respect des rôles et contributions de chacun, bref, des moments comme je les aime et qui me font aimer mon métier.
vendredi 26 janvier 2007
Session de rattrapage 2 sur ...
En complément de mon précédent message, je souhaitais aussi faire mention des projets menés au studio par mon ami Philippe Teissier du Cros, ingénieur du son d'exception (je pèse mes mots), auquel je suis associé pour faire de Sequenza un studio dont les ambitions dépassent la simple prestation de service. Nulle volonté de démagogie, ni expression d'une mégalomanie mal assumée ici, nous aurons l'occasion de nous exprimer à ce sujet en temps voulu.
Pour suivre un ordre chronologique qui a bien des vertus, nous avons récemment accueilli Eric Lenigni, Susy Hyldgaard, Aldo Romano, Vincent Artaud, Dre Pallemaerts, les frères Belmondo, Mark Turner, Bill Carrothers, Jozef Dumoulin, Sophie Alour, Géraldine Laurent, Sarah Murcia, Gilles Coronado, Olivier Py, Frank Vaillant. Je laisse au lecteur éclairé le soin d'apprécier la qualité des musiciens qui sont passés dans nos murs. Je vous invite fortement à visiter le blog de Philippe pour en savoir plus.
Me voilà donc plus au clair avec ma conscience à ce jour après ce rattrapage peu élégant mais qui a le mérite d'exister à présent.
Bien à vous
Pour suivre un ordre chronologique qui a bien des vertus, nous avons récemment accueilli Eric Lenigni, Susy Hyldgaard, Aldo Romano, Vincent Artaud, Dre Pallemaerts, les frères Belmondo, Mark Turner, Bill Carrothers, Jozef Dumoulin, Sophie Alour, Géraldine Laurent, Sarah Murcia, Gilles Coronado, Olivier Py, Frank Vaillant. Je laisse au lecteur éclairé le soin d'apprécier la qualité des musiciens qui sont passés dans nos murs. Je vous invite fortement à visiter le blog de Philippe pour en savoir plus.
Me voilà donc plus au clair avec ma conscience à ce jour après ce rattrapage peu élégant mais qui a le mérite d'exister à présent.
Bien à vous
dimanche 14 janvier 2007
Session de rattrapage 1 sur...
Bien mal à l'aise je suis pour rendre compte de toutes ces sessions qui ont animé le studio depuis son ouverture en septembre dernier. Au mieux suis-je en mesure de faire une liste des musiciens qui sont passés dans nos murs, mais ce n'est certes pas rendre hommage à leur musique. Je ferai évidemment mieux pour les prochaines, mais en attendant je me plie donc à l'exercice.
Dans le répertoire classique, j'ai eu le plaisir de travailler avec Laurent Korcia pour son dernier album 'Double Jeux' sorti chez Naïve, sous la direction de Jean Chatauret (anciennement DT de feu Erato), avec Stéphane Joly pour ses compositions pour sextuor (piano, clarinette & quatuor à cordes), avec Laurence Pottier suite à une captation en concert; un brandebourgeois avec Patrice Fontanarosa au violon (gala de l'école Koenig), Brice de Marjorie pour une belle session avec des musiciens de l'Orchestre National d'Ile de France pour un projet rock symphonique, Vincent Chaintrier -compositeur de musiques de films dont j'apprécie particulièrement le travail, pas seulement parce qu'il est un ami, sans oublier Joël Pontet, claveciniste concertiste avec lequel nous venons de terminer un disque magnifique de suites de Rameau (suite en la et suite en sol + la Dauphine). Un article lui sera spécifiquement dédié pour parler de cette rencontre. Un monument en préparation avec Joël: les Variations Goldberg.
Dans le répertoire classique, j'ai eu le plaisir de travailler avec Laurent Korcia pour son dernier album 'Double Jeux' sorti chez Naïve, sous la direction de Jean Chatauret (anciennement DT de feu Erato), avec Stéphane Joly pour ses compositions pour sextuor (piano, clarinette & quatuor à cordes), avec Laurence Pottier suite à une captation en concert; un brandebourgeois avec Patrice Fontanarosa au violon (gala de l'école Koenig), Brice de Marjorie pour une belle session avec des musiciens de l'Orchestre National d'Ile de France pour un projet rock symphonique, Vincent Chaintrier -compositeur de musiques de films dont j'apprécie particulièrement le travail, pas seulement parce qu'il est un ami, sans oublier Joël Pontet, claveciniste concertiste avec lequel nous venons de terminer un disque magnifique de suites de Rameau (suite en la et suite en sol + la Dauphine). Un article lui sera spécifiquement dédié pour parler de cette rencontre. Un monument en préparation avec Joël: les Variations Goldberg.
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